L’Éducation nationale lutte contre l’homophobie (France inter)

Alors que 50.000 jeunes quittent chaque année l’école sans aucun diplôme et que le système éducatif français est à la traîne dans tous les classements internationaux, la lutte contre l’homophobie fait son entrée dans les classes. Aveu de son impuissance face aux vrais problèmes ou volonté de faire diversion, l’éducation nationale tient à former des citoyens homophiles. Évidemment, France inter est là pour soutenir et rendre compte de cette nouveauté primordiale.

Sonia Bourane, reporter de la chaîne, s’est donc rendu au lycée Jean Moulin, établissement dont, compte tenu de ce qu’est devenu l’enseignement de l’histoire, il est assez probable que ses élèves pensent que son nom est un hommage rendu à l’inventeur de la machine à moudre.

Thomas et Alain, représentants de l’association SOS homophobie, y sont invités à expliquer devant une classe de première que l’homosexualité ne saurait faire l’objet de moquerie.
Un élève demande :

« Mais vous êtes homosexuels » ? déclenchant aussitôt les ricanements et les applaudissements de ses camarades. Comme quoi, il était temps d’agir, les prêchis-prêchas rabâchés  n’ont pas encore suffi à faire reculer les préjugés !

Ayant répondu par l’affirmative, l’un des représentants de l’association est pris à parti :

« Mais vous ne voulez pas d’enfants ?

-Si, répond-il, mais je veux les élever avec mon compagnon. »

« Je veux » disait le roi, et jadis, ses mots faisaient loi. La démocratie, c’est la souveraineté à la portée des caniches.

À ses mots, une jeune fille s’indigne et ose formuler le point de vue des ringards dont il y a fort à parier que sa seule formulation fera bientôt encourir des poursuites pénales : « un enfant a besoin d’un père et d’une mère ».

Après cette entrée en matière, Thomas en arrive au point essentiel : il ne faut pas discriminer. Pour appuyer ses dires, il assure, étude « scientifique » à l’appui, que les jeunes LGBT (lesbiennes, gays, bis et trans), tentent de mettre fin à leur jour 13 fois plus que les hétéros.

A qui la faute? À la société qui opprime et stigmatise ? À la particulière fragilité psychologique de ceux qui, malgré tout ce qu’on en dit, se découvrent atteint d’une bizarrerie dont ils souffrent intimement ? Est-il enviable pour des enfants d’avoir pour parents des personnes dont la vulnérabilité est ainsi statistiquement avérée ?

Silence radio. A l’Education nationale comme sur les radios publiques, la propagande n’a pas pour habitude de s’encombrer des bonnes questions qui dérangent.

Déjà, le dimanche précédent, l’émission Interception avait diffusé un reportage d’une heure, parfaitement partisan, donnant à entendre un panel unanime d’enfants de lesbiennes venus dire que l’homoparentalité ne leur avait causé aucun préjudice.

Nouvelle preuve, après tant d’autres, de cette regrettable évidence : la neutralité des services publics est morte, tout comme leur vocation à aider à penser. Les voilà militants!

Que reste-t-il de la liberté d’opinion et de conscience, à voir l’acharnement avec lequel ils tiennent, sous prétexte de combattre l’homophobie, à faire de nous tous des gay friendly, aura-t-on seulement le droit de rester neutre ? Jusqu’à quand sera-t-il permis d’être homoj’menfoutiste ?

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