Les révélations faites par Airparif sur l’impact de la fermeture des voies sur berges à la circulation, à Paris, mettent à mal la position de la maire de la ville, Anne Hidalgo.
Tout a été dit sur la mesure imposée par la mairie de Paris aux automobilistes franciliens :
-Des bouchons permanents sont déplorés sur l’ensemble de la ville.
-Une ségrégation sociale encore plus importante en résulte, puisque les usagers de la route sont essentiellement issus des classes moyennes et populaires, qui n’ont plus les moyens d’habiter dans Paris intra-muros. Seuls les bourgeois du centre ville peuvent se permettre d’aller au travail à vélo.
-Des méthodes brutales et une décision imposée sans concertation.
Il restait un dernier argument à l’ancienne protégée de Bertrand Delanoë, pour défendre ses pistes cyclables : l’écologie.
En effet, cette mesure devait permettre d’améliorer considérablement la qualité d l’air de Paris.
Selon la dernière étude de l’organisme en charge de l’analyse de l’air francilien, Airparif, il n’en est rien. Sur les berges, une légère baisse de la pollution est bien constatée, bien qu’anecdotique. Mais elle est compensée par une légère hausse de la pollution de l’air sur les axes routiers désormais engorgés.
Une réalité que la maire socialiste parviendra-t-elle à prendre en compte ? Rien n’est moins sûr…