La drôle de censure sur les réseaux sociaux

Depuis plusieurs années, les réseaux sociaux occupent une place de premier choix dans tous les smartphones. Il y en a pour tous les goûts. Mais un problème de taille les entoure : la censure. Comment sont construites leurs politiques d’utilisation ?

Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat… Ces applications incontournables ravissent des millions d’utilisateurs. Chaque jour, plus de 95 millions de contenus sont postés rien que sur la plateforme Instagram. Chacun peut y publier autant de photos et vidéos qu’il le souhaite. Cela fonctionne de la même manière pour Facebook ou Twitter.

Les utilisateurs de ces réseaux sociaux sont de plus en plus nombreux. Afin de gérer le flux continu de contenus, ces plateformes ont mis en place des conditions d’utilisation très strictes, qui, la plupart du temps, ne sont jamais lues. Il est évident que tout le monde est au courant de la politique de censure, qui consiste à restreindre du contenu considéré comme nuisible. Mais jusqu’où peut-elle aller ?

Que ce soit Facebook, Twitter ou encore Instagram, chacune de ces applications a déjà sévi de nombreuses fois. Le dernier exemple en date avec Facebook : pour faire la promotion de son spectacle, un metteur en scène parisien a décidé d’utiliser un tableau du peintre romantique Eugène Delacroix. Laissant apparaître la poitrine de la Marianne, « La Liberté guidant le Peuple » ne comporte néanmoins aucun élément déplacé. Facebook n’a pas su faire la part des choses, et a censuré cette œuvre mondialement connue.

Dans un communiqué, le géant américain affirme qu’il s’agissait d’une erreur, et qu’en aucun cas l’œuvre d’Eugène Delacroix représente une scène déplacée.

Un débat prend de plus en plus place dans l’opinion publique : comment Facebook (et les autres!) gèrent-ils leur politique d’utilisation ? Comment se fait-il que des contenus ultra-violents ne soient pas les cibles privilégiés de la censure ?

Les algorithmes mis en place sur ces différentes applications sont pour la plupart automatisés. L’Homme est-il présent pour les accompagner ? Rien n’est moins sûr.

De plus, selon bon nombre d’utilisateurs, les personnes influentes sur les réseaux sociaux, et notamment sur Instagram, seraient exemptées de cette censure. Prenez le compte Instagram de personnalités sulfureuses comme Kim Kardashian, ou encore Emily Ratajowzki. Leurs photos, parfois plus que suggestives, ne sont jamais rappelées à l’ordre.

Faut-il avoir des millions d’abonnés pour passer outre les règles ? Il semblerait que oui.

 

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