Mélenchon joue la carte anti-presse

 

Les problèmes s’accumulent pour Jean-Luc Mélenchon. Après les perquisitions menées la semaine dernière à son domicile, chez plusieurs de ses proches et au siège du Parti de Gauche et de la France Insoumise, il croise maintenant le fer avec la presse et doit gérer une forte perte de popularité.

Le député marseillais a perdu 7 points dans le baromètre Opinionway pour LCI par rapport au mois dernier. Ils ne sont que 22% à être satisfait de lui. Dans le sud-ouest il est en baisse de 12 points après avoir moqué une journaliste à l’accent occitan. Il est à son plus bas niveau de popularité depuis 2010. Pire encore, il perd 15 points chez ceux qui ont déclaré avoir voté pour lui en 2017.

A la suite des propos très durs du député à l’encontre de journalistes de Radio France, Sibyle Veil, la PDG du groupe Radio France, a déposé une plainte contre lui. Cette dernière a justifié cette plainte dans une lettre ouverte écrivant entre-autre : « Il n’est nullement question d’entrer dans le jeu de la surenchère. Alors même que j’ai le souci constant de veiller au respect des convictions de chacun, collaborateurs de Radio France et auditeurs de nos chaînes, j’ai pris cette décision car l’enjeu est important: on ne transige pas avec la liberté éditoriale de nos rédactions, pas davantage qu’avec la crédibilité de leur travail et l’intégrité des personnes ».

Aujourd’hui à Strasbourg, Jean-Luc Mélenchon a déclaré aux journalistes : « Si moi, vous me détestez, je peux le comprendre car je vous le rends bien ». Loin de vouloir calmer le jeu, après avoir qualifié des journalises de « menteurs » il leur a adjoint aujourd’hui le qualificatif de « faussaires ».

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