La médecine homéopathique fait l’objet, depuis plusieurs mois, d’attaques d’un certain nombre de médecins critiquant l’absence de preuves scientifiques de son efficacité. A y regarder de plus près, c’est surtout le rapport de l’homéopathie au secteur du médicament moléculaire et des grands laboratoires pharmaceutiques qui pose problème.
Le procès intenté à l’homéopathie est fallacieux. Derrière les critiques aux relents scientistes de certains médecins, se cachent les intérêts des grands laboratoires pharmaceutiques, qui n’apprécient pas la cohabitation avec une thérapeutique qui permet notamment de réduire de façon significative les prises médicamenteuses.
Le fond du problème n’est pas à chercher plus loin. L’étude EPI 3 a démontré que les patients suivis par un médecin homéopathe voient leurs prises d’opioïdes diminuer de manière significative et durable. Moins de 50% de prises de médicaments en moyenne et jusqu’à 65% en moins pour les psychotropes.
Au grand dam de ses opposants, une partie des traitements homéopathiques est remboursée par l’Assurance Maladie. Pourtant, selon l’étude EPI 3, les patients suivis par un médecin homéopathe coûtent en moyenne 35% de moins à la Sécurité Sociale que ceux qui consultent un docteur traditionnel.
Les calculs sont vite faits. L’homéopathie permet à la collectivité de faire des économies… mais représente également un manque à gagner pour les laboratoires pharmaceutiques. C’est cette équation qui explique l’hostilité affichée à l’encontre de l’homéopathie malgré le fait que plus de la moitié des Français (et des médecins) lui font confiance.
Du cynisme de la part des laboratoires pharmaceutiques ? Sans doute. A fortiori dans le contexte de surconsommation de médicaments et d’interactions médicamenteuses, parfois très dangereuses, que connait l’Europe. Il serait aujourd’hui plus important que jamais de trouver des solutions pour limiter le nombre de molécules prises et d’avoir une réflexion globale sur les risques/bénéfices de certains traitements à.