Karl Lagerfeld : Baptiste Giabiconi  fait des confidences intimes sur son mentor

Baptiste Giabiconi, le protégé de Karl Lagarfeld

 

Baptiste Giabiconi, le fils et/ou l’amant de Karl Lagerfeld – c’est selon– a livré des confidences intimes sur le célèbre styliste dans une longue interview accordée au magazine Têtu. Il y fait notamment part d’un amour profond et particulier. Le jeune mannequin a estimé que « Ce schéma entre une personne » comme Karl Lagerfeld et quelqu’un comme lui « n’existe nulle part ailleurs. ».

« Tant qu’on parle de toi, c’est que tu existes… »

Les gens ont beaucoup glosé, notamment la presse people sur la nature de la relation qui unissait le mannequin Baptiste Giabiconi et Karl Lagerfeld. Certains considéraient le jeune Français comme le fils spirituel et le protégé du célèbre styliste d’origine allemande. D’autres le voyaient plutôt comme son amant caché. Tous deux n’ont jamais abreuvé la curiosité de la presse et du public. Karl Lagerfeld laissait volontiers les gens dire ce qu’ils voulaient. « Tant qu’on parle de toi, c’est que tu existes… », a-t-il ironisé au sujet des commérages. Baptiste Giabiconi lui aussi en a cure de ce que les gens racontent. Et même quand il se confie, c’est avec pudeur qu’il parle de son mentor, décédé il y a six mois.

Karl s’est reconnu en lui dès le premier regard

Dans une longue interview accordée au magazine Têtu, Baptiste Giabiconi revient sur sa vie avec Karl Lagerfeld. « On s’aimait. Profondément. D’un amour qui n’existe pas, qu’on s’est créé. Ce schéma entre une personne comme lui et quelqu’un comme moi n’existe nulle part ailleurs. », a-t-il confié d’emblée au magazine trimestriel LGBT+ français. Le jeune mannequin remonte ensuite le fil du temps pour revenir 11 ans en arrière. Selon le fils/amant, l’illustre style et lui se sont rencontrés en 2008, alors qu’il avait tout juste 18 ans. Lagerfeld recherchait un mannequin lui ressemblant, en plus jeune. Tout de suite le courant passe, car le grand couturier trouve en lui son portrait, jusqu’à sa démarche nonchalante. Il décide donc de le prendre sous ses ailes. Baptiste Giabiconi savoure cet instant : « Avant lui, personne n’avait posé le regard sur moi. C’est une vérité qu’il n’a jamais formulée, mais c’est lui qui m’a mis le pied à l’étrier et m’a façonné. Et j’en suis fier. ».

Un « père » aimant qui savait se montrer strict

Avec le temps, les deux hommes deviennent inséparables et même intimes. « J’étais vraiment en immersion avec lui. », confie le jeune mannequin. Mais jusqu’à quel point ? « C’était un père pour moi, et même un re-père, explique-t-il dans Têtu. C’était un pilier, un Pygmalion, une âme sœur (…) Une relation père-fils pleine de bienveillance. Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour le protéger, car je l’aimais profondément. Comme un père. ». Et d’ajouter : « C’était devenu mon référent et mon confident, que je consultais avant de prendre la moindre décision. Si je faisais quelque chose sans lui demander son avis, ça pouvait même le vexer. ». Aussi, en vrai « mentor », le Kaiser n’hésitait pas à le rappeler à l’ordre si nécessaire. « C’est comme s’il me disait implicitement : tu as la chance d’être à côté de moi, si tu as envie d’apprendre, apprends, sinon tant pis. », croit savoir Baptiste Giabiconi.

« Il ne parlait ni de la maladie ni de la mort »

Malgré cette intimité, Karl Lagerfeld a préféré garder ses peines pour lui seul. Jusqu’au bout, le couturier n’a pas souhaité évoquer ce cancer du pancréas qui le rongeait. Baptiste Giabiconi révèle : « Il ne parlait ni de la maladie ni de la mort, et encore moins de l’après, explique le mannequin de 29 ans. Par respect pour lui, même si de rares signes trahissaient son état de santé, je n’abordais pas le sujet et faisais comme si de rien n’était. ». Son seul regret aujourd’hui est de ne pas l’avoir pris une dernière fois dans ses bras avant sa mort, pour lui dire combien il l’aimait.

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