Obsolescence programmée : une question préoccupante

Depuis plusieurs années, les nouvelles technologies sont omniprésentes pour une grande majorité de personnes. Smartphones, ordinateurs et autres objets connectés connaissent un véritable succès auprès de consommateurs plus avertis et exigeants. Mais bien souvent, ces objets du quotidien rendent l’âme plus vite que prévu

Une longévité amoindrie

De plus en plus, les consommateurs constatent des défaillances prématurées de leur matériel. Informatique, électro-ménager ou objet connecté connaissent tous le même sort. Les appareils cessent de fonctionner de plus en plus souvent, et souvent de plus en plus tôt.

Lassés par ces disfonctionnements récurrents et en colère auprès des marques, les consommateurs sont montés au créneau. Ils ont ainsi pu mettre un nom sur leur problème : l’obsolescence programmée.

Qu’est ce que l’obsolescence programmée ?

Quand on parle d’obsolescence programmée, on parle d’une démarche par laquelle un fabriquant de produit électro-ménager, informatique et/ou électronique… va volontairement limiter la durée de vie de son produit de façon à favoriser le marché de renouvellement.

L’obsolescence programmée peut se pratiquer en limitant volontairement la durée de vie de certaines pièces et en rendant certaines réparations impossibles ou trop onéreuses. Cela peut également se faire en rendant impossible le remplacement d’une pièce qui par nature a une durée de vie limitée ou même dans certains cas par une mise à jour logicielle de « vieux » appareils connectés.

Que dit la loi ?

La loi du 14 octobre 2014 sur la transition énergétique fait de l’obsolescence programmée un délit, assimilé à la tromperie. Cette loi définit l’obsolescence programmée comme « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise, notamment par la conception du produit, à raccourcir délibérément la durée de vie ou d’utilisation potentielle de ce produit afin d’en augmenter le taux de remplacement. Ces techniques peuvent notamment inclure l’introduction volontaire d’une défectuosité, d’une fragilité, d’un arrêt programmé ou prématuré, d’une limitation technique, d’une impossibilité de réparer ou d’une non-compatibilité ».

Même si cette stratégie industrielle vise particulièrement les produits high-tech, il est désormais possible de l’associer à l’industrie du vêtement. Dernièrement, l’association Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP) a révélé que les paires de collants pouvaient elles aussi, être concernées par la question.

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