La course aux abonnés

Depuis l’avènement des réseaux sociaux et notamment d’Instagram [plateforme de partage photos/vidéos], les influenceurs d’un nouveau genre ont vu le jour. Ils sont des centaines de milliers et jouent de leur image auprès des marques mais surtout de leur communauté. Mais il arrive (souvent) que ces influenceurs ne soient en fait… que des imposteurs. 

Les influenceurs : l’outil marketing incontournable

Un influenceur est une personne qui a une forte présence au travers des canaux digitaux, lui permettant d’influencer le comportement d’achat ou de consommation des internautes qui le suivent. « Le marketing d’influence tend à canaliser ainsi ces acteurs influents en les recensant et en travaillant étroitement avec eux pour le compte de divers marques. Ces marques souhaitant travailler sur différents leviers, comme la notoriété, les lancements de produits ou services et la recherche constante de booster leurs ventes », explique Laurent Bour, journaliste pour le site « Le Journal du Community Manager ».

Ils sont pour la plupart instagrameurs, youtubeurs ou encore blogueurs. Ils surfent sur les thématiques les plus porteuses du web et de la vente en ligne.

Il est devenu difficile de passer à côté de leurs actualités, tant ils sont présents sur nos réseaux. Quand bien même vous ne les suivez pas, les algorithmes des différentes plateformes (Facebook, Instagram…) réussiront à vous les faire découvrir via la biais de post sponsorisés, qui permettent aux influenceurs (mais aussi aux marques!) d’accroitre leur visibilité ainsi que leur trafic.

De l’influenceur à la réalité, il y a un parfois un gouffre

Certains semblent ne plus avoir de limites pour gagner des « follower » et des « like » (nldr : abonnés et mention « j’aime » sur des photographies/vidéos]. C’est notamment la mauvaise surprise qu’ont eu les milliers d’abonnés de Daryl Aiden Yow, qui se présentait comme étant photographe. Les photographies a couper le souffle étaient présentes en masse sur son compte. Mais malheureusement pour lui, sa mascarade a été découverte il y a quelques jours. Des clichés, qu’il présentait comme étant les siens, étaient en réalité des photographies présentes sur des banques d’images. De quoi décevoir les 100 000 personnes qui le suivaient.

Face à ce bad buzz, l’internaute n’a eu d’autre choix que de devoir se justifier. « J’ai eu tort d’affirmer que ces images stock et le travail des autres étaient les miens. J’ai aussi eu tort d’avoir utilisé de fausses légendes qui ont induit en erreur mes abonnés, et ceux qui regardaient mes images. Je me suis présenté comme un photographe, je suis très loin d’être celui que l’on imaginait et j’ai déçu ceux qui croyaient — ou voulaient croire — en moi. Pour tout cela, je présente mes excuses », a-t-il partagé sur son compte Instagram.

Les marques sont de plus en plus vigilantes quant aux ambassadeurs qu’elles choisissent : elles ont la possibilité de voir si les follower et like sont réels, ou le résultat de plusieurs achats.

 

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