Tueur en série : Jack l’Éventreur enfin démasqué, après 130 ans de mystère ?

Homme dans le noir

Des tests ADN réalisés au Royaume-Uni auraient enfin permis de découvrir la réelle identité de celui qu’on surnomme « Jack The Ripper » ou « Jack l’Éventreur » en français. Cet individu a été désigné comme l’auteur de nombreux meurtres commis il y a plus de 130 ans. Le mythe qui l’entoure a nourri une abondante production livresque et cinématographique.

Comparaison avec l’ADN de ses descendants

Jack l’Eventreur aurait-il enfin été démasqué ? Si l’on en croit les scientifiques britanniques, l’identité du célèbre criminel est enfin connue. Il s’agirait d’un certain Aaron Kosminski. Ces scientifiques ont effectué des analyses génétiques à partir de l’ADN extrait du châle retrouvé sur l’une des victimes. Ce châle aurait appartenu au meurtrier. A l’époque des faits, ce jeune coiffeur juif polonais avait été désigné comme le principal suspect. Mais faute de preuves suffisantes pour l’inculper, il fut relâché. La correspondance avec Aaron Kosminski a été établie grâce à une comparaison avec des fragments d’ADN prélevés sur ses descendants.

Toutes les pistes conduisent vers Aaron Kosminski

En 2014 déjà, un détective privé britannique du nom de Russell Edwards avait affirmé que l’homme derrière le sobriquet de « Jack l’Eventreur » était Aaron Kosminski. Il a dit avoir tiré cette conclusion avec l’aide de Jari Louhelainen, spécialiste de la biologie moléculaire à l’université de Liverpool. Celui-ci a effectué des tests sur des taches de sang et du sperme extraits d’un foulard. Toutes les pistes conduisent donc vers le même individu. Aaron Kosminski, serait-il donc « Jack the Ripper » ?

Jack l’Eventreur, l’un des meurtriers les plus énigmatiques de l’histoire

Jack l’Eventreur est l’un des plus grands mystères de l’histoire du crime. Il est même le plus célèbre tueur en série. Il a alimenté l’imagination de nombreux écrivains et cinéastes depuis le début du XXe.

Jack l’Eventreur a commis la plus part de ses crimes dans le quartier de Whitechapel, à Londres, en 1888. Généralement, il s’attaquait à des prostituées, le soir tombé, dans une ruelle sombre. Sa particularité c’était d’éventrer ses victimes et d’emporter parfois leurs organes. Pour la police londonienne de l’époque, il tuait sans jamais laisser de traces. Jack l’Eventreur aurait écrit des lettres à la police pour la narguer, après chaque meurtre. Les lettres racontaient le crime d’une façon si précise que les policiers étaient convaincus qu’il s’agissait bien du tueur en série. Mais des enquêtes établiront que quelques-unes de ces supposées lettres de Jack l’Eventreur ont été écrites par des journalistes pour mieux vendre leurs papiers. Les Londoniens étaient alors friands de récits sensationnels.

En 1888, Aaron Kosminski a été identifié comme le principal suspect. Mais il n’avait jamais été condamné, faute de preuves. Il a fini sa vie dans un asile, deux ans après avoir agressé sa sœur au couteau.

 

 

 

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