Richard Millet : l’homme à abattre des lettres françaises

Rarement polémique n’aura été à ce point aiguillonné par la haine et la petitesse. La cabale médiatique pour faire licencier Richard Millet (membre du comité de lecture chez Gallimard) après son essai sur Anders Brievik, vaut tous les procès staliniens. Où comment l’élite médiatique parisienne veut se payer la tête d’un écrivain.

Personne, pas même ses nombreux détracteurs, ne conteste à Richard Millet d’être un écrivain planant à des milliers de lieues de la médiocrité ambiante. Ce sont pourtant ces médiocres, critiques littéraires faute de savoir écrire, qui viennent de lancer une fatwa médiatique contre l’écrivain.

Non contents de le vilipender et de cracher leur dégoût pour ses idées (Richard Millet s’est fait depuis plusieurs années le chantre de la lutte contre le multiculturalisme et la décadence européenne), ils souhaitent désormais lui refuser le droit de travailler… et demandent à mots couverts son licenciement de chez Gallimard.

Richard Millet pourrait donc devenir une victime d’un genre nouveau. Depuis longtemps, l’élite médiatique française s’arroge le droit de juger sur la place publique ce qu’il est autorisé de penser et ce qui doit passer à la censure… Désormais, les journalistes pourraient décider qui a le droit de travailler et qui n’est pas digne de gagner sa vie…

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