À 15 journées de la fin du championnat, les Reds pointent à la 4e place du classement avec 40 points au compteur. C’est 10 de moins que le leader Manchester City et surtout 27 de moins que lors de la saison dernière à la même période. La faute à un parcours de circonstances qui a considérablement amoindri l’équipe de Jürgen Klopp.
Liverpool n’y est plus du tout. Et c’est le moins que l’on puisse dire. À 15 journées du terme de la Premier League, les champions en titre affichent un bilan comptable certes pas dramatique, mais tout de même décevant, au vu de leur standing. Le groupe de Klopp si souverain tout au long de la saison écoulée – en tête au nombre de points glanés à domicile et à l’extérieur – patine. Conséquence : il a déjà perdu 5 matchs cette saison, soit deux de plus que lors du précédent exercice. Pire, Anfield Road n’est plus cette forteresse imprenable qui a résisté aux assauts ennemis pendant quatre ans. La faute d’abord à Burnley qui est venu damer le pion aux Reds sur leurs propres installations le 21 janvier dernier. Brighton et Manchester City en feront de même par la suite. Les citizen s’offrant même le luxe de trouver le chemin des filets d’Alisson à quatre reprises, une première depuis 2009 à Liverpool.
Blessures et usure ?
Cette saison de football si particulière en temps de Covid a sans doute quelque chose à voir dans cette méforme de Liverpool. Comme toutes les autres équipes, les Reds n’ont guère eu droit à la présaison après leur épopée remarquable de 2019-2020. La crise du coronavirus ayant fait précipiter le début du championnat et par ailleurs, alourdir le calendrier en conséquence. L’enchaînement des matchs à un rythme plus soutenu que d’habitude laisse visiblement des traces dans l’organisme. Résultat des courses : les blessures surviennent assez régulièrement et Liverpool se voit priver de ses forces vives défensives notamment. Outre la blessure longue durée de son capitaine Virgil Van Djik – privé des terrains depuis des mois – Klopp doit aussi se passer de Joël Matip jusqu’à la fin de la saison. Joe Gomez vient s’ajouter à une liste d’absents en défense préjudiciable pour le champion d’Angleterre en titre.
En attaque, le trio magique Salah-Firmino-Mané n’est plus aussi menaçant pour les défenses adverses. Si l’Égyptien garde son rythme de la saison passée en termes de buts au compteur, l’incidence sur l’équipe n’est plus la même. Diogo Jota recruté à près de 45 millions d’euros au mercato d’été pour essayer de vivifier l’attaque, est lui aussi malheureusement à l’infirmerie pour cause de blessure.