Bill Gates veut-il contrôler les rayons du soleil ?

Le fondateur de Microsoft est accusé depuis plusieurs jours sur le web de vouloir mener des expériences à partir du soleil à son propre compte. En cause, un projet américain controversé de recherche sur la géo-ingénierie dont il fait partie des contributeurs financiers.

Bill Gates est à nouveau au cœur d’une polémique. Le sexagénaire, déjà associé aux théories complotistes les plus folles à propos du coronavirus, fait encore parler de lui. Il est en effet accusé, depuis quelques jours, de vouloir profiter du soleil au détriment de toute l’humanité. À l’origine de cette théorie qui pourrait prêter à sourire et inspirer bien des scénaristes hollywoodiens, un projet de géo-ingénierie solaire nommé SCoPEx actuellement étudié par des chercheurs de l’université américaine d’Havard.

Levée de boucliers

Les universitaires prévoient en effet d’envoyer à environ 20 km d’altitude, des ballons remplis de carbonate de calcium, un composé présent dans la craie, la dentifrice, entre autres. Même si cela peut paraitre effrayante, il ne présente aucun risque, ni pour la couche d’ozone, encore pour l’humain. L’objectif selon les porteurs du projet serait de mesurer la réaction de la stratosphère et d’en apprendre davantage sur la technique du rayonnement solaire. L’idée finale étant bien évidemment d’agir afin d’atténuer à long terme les effets du changement climatique.

Une initiative noble donc, mais qui ne convainc pas tout le monde. Plusieurs personnes se sont notamment insurgées contre le projet. Le tollé est d’autant plus grand que le milliardaire Bill Gates est un des principaux donateurs du projet. Le philanthrope américain est notamment accusé de conspiration pour assombrir les rayons du soleil pour son propre compte. Sur internet, des appels à sa mise aux arrêts fusent. Une organisation climatosceptique se faisant appeler Société des Amis de la science et basée au Canada, a pour sa part appelé à la fin du programme SCoPEx.

Suspicion autour de la géo-ingénierie

Les messages rassurants multipliés par Harvard n’apaisent pas les détracteurs du projet et la géo-ingénierie en général. Cette technique qui appelle à la manipulation de l’environnement contre le changement climatique n’est pas toujours bien perçue. D’autant plus que de nombreux gros pollueurs tels que la Chine ou les États-Unis y ont de plus en plus recours. Une trouvaille pour ces friands du fossile, pressés par l’urgence climatique. Des chercheurs estiment par ailleurs que beaucoup d’inconnus subsistent à l’heure actuelle concernant cette technologie, malgré ses atouts potentiels.

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